La pêche avec un grand « P »

LA PÊCHE AVEC UN GRAND « P »

- Le «P» de passion pour commencer, car c'est celui qui nous unit, qui nous rassemble ( et parfois nous divise ), qui nous pousse dans la pratique de cet art.
- Le «P » de Pyrénées que je me sens obligé de mentionner. Fief de grands noms de la pêche, berceau de nombreux cours d'eau, aussi varies que poissonneux, du ru au fleuve, de la haute montagne à la plaine, l'essence même de la pêche.
- Le « P» de promenade, qui démontre bien que la pêche ne se résume pas à tenir une canne à la main et traquer du poisson. Combien de fois ai je passé la matinée à ramasser des morilles, des fraises des bois.... sans même déplier mon matériel, et revenir à la maison, le cœur rempli de souvenirs. Bref, une matinée de pêche.
- Le «P » de poisson, quel qu'il soit, qu'on vénère, qu'on idolâtre et pourtant qu'on prélève ( tiens un autre « P ») C'est un crime passionnel, quoi de plus vrai que de « tuer » par amour.
- Le «P » de papa, papi, parent, proche. C'est le « P » de celui qui nous a inoculé le virus, de celui qui nous a initié. C'est le «P » de celui qu'on accompagne ou que l'on aimerait encore accompagner. C'est le « P » de la naissance de cette passion.
- Le « P » de partager, car la pêche est aussi un partage, d' idées, de convictions, d'endroits et de tout ce qui peut se partager. Quoi de plus beau que de voir le sourire du papi du village quand vous lui portez deux magnifiques truites alors qu'il ne peut plus aller à la pêche. Quoi de plus enrichissant que de discuter pendant deux heures avec un inconnu au bord de l'eau, alors qu'il était votre rival, qu'il vous avait pris « votre » coin. Quoi de plus jovial qu'une discussion entre amis au retour d'une partie de pêche devant un bon casse-croûte.
- Le « P » de pollution, qui nous nargue et nous guette. Soyons vigilants, nous avons aujourd'hui les moyens d'enrayer certaines pollutions, d'en gérer et contrôler d'autres. Courage, une prise de conscience collective finira bien par arranger, un tant soit peu, les choses.
- Le « P » de pourquoi, pourquoi ça mord ? pourquoi ça mord pas ? Pourquoi là ? Pourquoi
aujourd'hui? Le « P » qui nous fait progresser ( oh, encore un « P »)
- Le « P » de pérennité, en espérant que nos enfants et petits-enfants puissent goûter aux joies de la pêche.
- Le « P » de plénitude, le « P » de perfection, que l'on cherche à atteindre, tous, sans exception pour savourer au maximum la pratique de cet art. Quel pêcheur, même celui qui dit aller pêcher pour se détendre ne souhaite pas attraper quelques poissons ?
- Le « P » de plouf pour ceux qui teste la température de l'eau autrement qu'avec un thermomètre.
- J'en finirais avec le « P » de patience, non pas la mienne (car je n'en ai pas), mais celle de nos
chères et tendres qui nous laissent les tromper ouvertement avec notre passion, surtout, en ce qui me concerne quand ce «P » concorde aussi avec palombe.
Voilà en quelques mots la pêche avec un grand « P »